Le 3e Challenge Debiopharm-Inartis pour la qualité de vie du patient vient de récompenser 5 projets finalistes sur plus de 100 équipes en lice. Un record depuis la création en 2016 de ce concours d’idées ouvert à tous et doté de plus de 80 000 francs de prix.
Lausanne, Suisse – 26 juin 2018 – Un hamac pour allaiter qui soulage les mères affaiblies par une césarienne ou souffrant de faiblesse musculaire, un coussin auto-gonflable qui aide les personnes à mobilité réduite à se relever d’une chaise, une poche d’infusion par intraveineuse portable en bandoulière pour les enfants hospitalisés qui peuvent ainsi jouer plus librement, une sonnette de lit d’hôpital qui indique d’emblée les besoins du patient – verre d’eau, urgence, toilettes – ce qui fait gagner aux soignants un temps précieux, des peluches connectées qui permettent aux enfants hospitalisés de rester en contact avec leurs proches, tels sont les cinq projets finalistes du 3e Challenge Debiopharm-Inartis pour la qualité de vie des patients. Chacun de ces nominés a reçu aujourd’hui à Lausanne un chèque de 5000 francs, remis conjointement par Debiopharm Group™ et la Fondation Inartis.
Après le vif succès des deux premières éditions qui ont suscité plus 120 projets, la 3ème édition de ce concours d’idées a enregistré plus de 100 candidatures, un record depuis sa création en 2016. « Le nombre croissant de projets reçus témoigne de l’importance et des besoins pour promouvoir la qualité de vie des patients, a confié sur place Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm Group™. Lors des deux premières éditions, des solutions simples, ingénieuses et innovantes ont été primées, à l’exemple de KidsE qui permet d’informer et de motiver les jeunes patients à suivre leurs traitements à l’aide d’une application interactive. Cela démontre aussi qu’il ne faut pas nécessairement de gros moyens pour améliorer la qualité de vie des patients. Un autre lauréat, le Trémor permet aux personnes souffrant de Parkinson de boire dans un verre sans le renverser, grâce à une spirale en plastique jetable et d’un coût réduit.»
L’intérêt de ce concours, qui a porté cette année sa dotation de 50’000 francs à plus de 80’000 francs, réside aussi dans son organisation en deux étapes, qui a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre ou la commercialisation de projets concrets. Les cinq finalistes ne sont pas livrés à eux-mêmes. Durant l’été, ils pourront utiliser leur récompense pour peaufiner leur projet ou réaliser un prototype. Ils pourront aussi profiter des infrastructures d’UniverCité, l’incubateur de la Fondation Inartis à Renens, et s’appuyer sur le réseau d’expériences de Debiopharm et d’Inartis qui mettront à disposition leur expertise et leurs compétences pour un montant total de 25’000 francs. A l’automne 2018, le meilleur projet sera récompensé́ par un prix de 25’000 francs qui servira à implémenter sa finalisation ou sa commercialisation.
« Avoir une idée pour améliorer la qualité de vie des patients à l’hôpital est à la portée de chacun. C’est cette émulation collective que nous encourageons à travers le Challenge que nous co-portons avec Debiopharm », assure le Dr. Benoît Dubuis, Président de la Fondation Inartis. « Les choses se compliquent cependant au moment de la concrétisation de ces idées. Le manque de temps, de motivation ou de compétences freinent la réalisation de la majeure partie des bonnes idées qui tombent vite dans l’oubli. Grâce aux ressources financières et humaines investies à travers de ce Challenge, nous parvenons à briser ces roadblocks,et à avoir un impact direct sur le patient, avec la mise à disposition de nouvelles solutions innovantes ».
Le jury, qui a sélectionné les projets et qui accompagne également les équipes, est constitué des personnalités du monde de la santé et des médias suivantes :
- M. David Deperthes, Président du jury, fondateur de deux start-up biotech
- Mme Stéphanie Cornu-Santos, infirmière, directrice, de La Solution-ch
- M. Dimitri Djordjèvic, Directeur Général, la Clinique de la Source
- M. Bertrand Kiefer, Directeur, Editions Médecine et Hygiène
- Mme. Karin Perraudin, Présidente, Groupe Mutuel
- M. Daniel Walch, Directeur Général, Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique
« Soigner, c’est magnifique, mais c’est souvent insuffisant. C’est pourquoi nous souhaitons aller au-delà du développement de médicaments et accompagner le malade. Nous voulons aider à la mise en œuvre de nouvelles solutions globales, capables de prendre en charge le patient dans sa totalité », confie Thierry Mauvernay, Président et administrateur-délégué de Debiopharm Group qui poursuit cette démarche centrée sur le patient depuis plusieurs années, ce qui l’a conduit tout naturellement au Challenge Qualité de vie du patient. « Nous sommes également ravis de la participation au Challenge des étudiants de l’IMD, de l’ECAL et de l’EPFL, et des partenariats avec Migros Magazine et la société EY qui permettront de diffuser auprès un très large public des solutions innovantes et peu coûteuses destinées à améliorer la qualité de vie des patients. »
Le Challenge a suscité en effet aussi la création de start-ups. L’un des deux lauréats de 2016, «HelloMask», projet de développement d’un masque d’hôpital transparent permettant une meilleure communication entre patients et soignants, a pu ainsi lever des fonds auprès de 8 fondations suisses et de mécènes destinés à financer un programme de recherche de deux ans. En collaboration avec l’Ecole Polytechnique de Lausanne et avec l’Institut Fédéral des Matériaux de St-Gall, deux matériaux sont en cours d’études approfondies. Autre lauréat ex-aequo de 2016, le projet «5ème mur», un écran flexible, organique et connecté suspendu comme un voile au-dessus des lits des patients en milieu hospitalier, est en discussion avec un groupe industriel.
A propos de Debiopharm Group
Debiopharm Group™, dont le siège social se trouve en Suisse, composé de cinq sociétés biopharmaceutiques actives dans les domaines des sciences de la vie que sont le développement de médicaments, la fabrication de médicaments exclusifs selon les BPF et les outils de diagnostic, ainsi que dans la gestion des investissements. Debiopharm se concentre sur le développement de médicaments soumis à prescription qui ciblent les besoins médicaux insatisfaits. Le groupe acquiert des licences puis développe des médicaments candidats prometteurs. Les produits sont commercialisés par l’octroi de licences à des partenaires pharmaceutiques, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre possible de patients dans le monde.
Pour plus d’informations, veuillez visiter le site www.debiopharm.com
Nous sommes sur Twitter. Suivez-nous @DebiopharmNews sur http://twitter.com/DebiopharmNews
A propos de la Fondation Inartis
Inartis est une fondation à but non lucratif dont la vocation principale est de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat, dans tous les domaines technologiques et notamment celui des sciences de la vie, et de favoriser les interactions entre innovateurs et institutions de recherche et d’enseignement, ainsi que les entreprises du domaine concerné. La Fondation Inartis est à l’origine et anime plusieurs programmes dont l’incubateur Espace Création à Sion, le laboratoire communautaire UniverCité à Renens/Lausanne, les Editions des Clefs-du-savoir, ainsi que les réseaux Inartis-Network soutenu par la Confédération suisse (Programme RTN de la CTI), NR1, SwissHeritage et Republic-of- Innovation. En 2016, Inartis a cofondé le programme MassChallenge Switzerland qui a pour but de sélectionner et d’accélérer des projets novateurs provenant du monde entier.
Les cinq finalistes du 3e Challenge pour la qualité de vie du patient 2018
- Projet Self-up: Le projet « Self-up » propose un coussin ergonomique autogonflable qui aide les personnes âgées ou à mobilité réduite à se relever d’une chaise. Doté d’un ressort, ce coussin se déploie grâce à une chambre à air qui gonfle progressivement et amortit le mouvement en cas de chute arrière. En Europe, 51 million de personnes de 55 ans et plus, et 1 million en Suisse souffrent de difficultés de locomotion. Le produit s’adresse aussi aux personnes ayant des difficultés temporaires à se relever seules après une opération. Il faut savoir que 21% des patients, après une fracture du col du fémur, meurent dans les 12 mois à cause de l’impact sur leur qualité de vie.Proposé par : Muhammad Atif, Rafael Freixo, Oriane Perryman-Holt, Parth Reddy, Joyce Tsuchiya With Georg Foster and Mohamed Jerad
- Projet Second Vein: Le projet « Second vein » est un dispositif ultraportable de poche d’infusion par intraveineuse destiné à améliorer la mobilité d’enfants hospitalisés. Equipé de capteurs, d’alarme, de batterie et d’un logiciel pilotant la pompe, cette poche intelligente peut aussi se monter dans de multiples positions et être portée en bandoulière. Les systèmes portables actuels ne sont pas conçus pour les enfants et ne leur permettent pas de jouer par exemple.Proposé par : Handson Chiweshanga, Shingo Kawano, Korbchai Pitrasatorn, Praveen Sam, Rafael Zarpao
- Projet Levity: Le projet « Levity » est un mini-hamac pour bébé qui permet aux mères affaiblie notamment par une opération d’allaiter sans ressentir le poids de leur enfant. Ce dispositif léger permet de venir en aide aux 700 000 femmes qui, chaque année en Europe, éprouvent des difficultés à allaiter, après un accouchement par césarienne, ainsi qu’aux mères qui souffrent de blessure, de handicap ou de faiblesse musculaire.Proposé par : Rodrigo Freire, Lauren Hasek, Pedro Kniphoff, Jerome Laurendeau, David Ruiz, Søren Storck
- Projet Amedio: Le projet « Amedio » est un nouveau type de sonnette de lit d’hôpital qui améliore la communication avec le personnel soignant. Le patient dispose d’un menu affichant chacun des besoins les plus fréquents : verre d’eau, urgence, toilette. Les soignants, qui connaissent ainsi la nature de la demande du patient, peuvent mieux s’organiser et gagner un temps précieux qui peut sauver des vies.Proposé par : Silvia Conz, Elodie Lombard, Jeremy Vaucher
- Projet Bononobo: Le projet « Bobonobo » consiste en deux peluches connectées et reliées par 4g ou wifi qui permettent aux enfants hospitalisés pour une longue durée de rester en contact avec leurs parents. Si une des deux peluches est enlacée l’autre se mettra à chauffer afin de simuler une présence. Grâce à un tissu conducteur, l’enfant peut aussi toucher les différentes parties du corps de la peluche et recevoir des feedbacks lumineux ou sonores qui lui permettront de mieux comprendre et accepter sa maladie.Proposé par : Guillaume Simmen